L’abc de la prévention de la noyade

Lorsqu’une personne est en insuffisance respiratoire parce que de l’eau ou un autre liquide lui obstrue la bouche ou le nez, on parle de noyade. La noyade peut blesser grièvement la personne, voire entraîner la mort si de l’aide et des soins ne sont pas prodigués rapidement¹.

Chez les Autochtones, le risque de noyade est dix fois plus élevé que pour n’importe quelle autre personne au Canada² pour différentes raisons, comme le manque d’infrastructures de sécurité aquatique, le fait d’habiter en régions éloignées, l’accès limité à des cours de natation et à des services médicaux d’urgence, comme des ambulances, de même que des facteurs associés au changement climatique et à l’environnement. Par exemple, une inondation peut augmenter le risque de noyade dans les communautés parce que les niveaux d’eau changent et que la météo devient imprévisible.

Profiter des plans d’eau fait partie intégrante des pratiques des Premières Nations. Nous devons conserver ces pratiques, tout en assurant la sécurité de la population.

Voici des conseils pour réduire les risques de noyade³ :

Tout le monde devrait avoir des bases en natation et en RCR, par exemple en prenant des cours avec la Croix-Rouge, la Société de sauvetage ou Canot Kayak Québec.

N’importe qui aura avantage à s’instruire sur la sécurité aquatique et à acquérir des rudiments en natation.

Un adulte responsable devrait toujours avoir à l’œil un enfant qui se baigne ou se trouve à proximité d’un plan d’eau.

Le port d’un gilet de sauvetage est recommandé à tout âge et quel que soit le niveau d’aisance en natation.

Les lacs et les rivières posent certains dangers, comme des vagues fortes, des roches et une visibilité limitée. Il faut ainsi s’informer des prévisions météo locales avant d’aller nager dans un lac ou une rivière et toujours porter un gilet de sauvetage, que l’on soit bon nageur ou non.